Présenté par Emmanuel Macron le 26 mai dernier, depuis une usine Valeo des Hauts-de-France, le plan de relance automobile pour surmonter la crise du Covid-19 contient plusieurs mesures.
Les équipes Elat vous les détaillent.
Fin du confinement et constat alarmant
Avec la fermeture des usines, mais aussi des concessions à travers tout le pays pendant près de 2 mois, le marché automobile a connu un effondrement comme rarement dans son histoire.
Cela s’est traduit par une chute des ventes de plus de 80% en avril, mais aussi par un constructeur français, Renault, en très grande difficultés.
Au total, c’est plus de 400 000 véhicules sur le marché français qui auraient dû être vendus et ne l’ont pas été.
Lors de son allocution, le Président de la République a précisé que “nous serons vraisemblablement à environ 500 000 véhicules invendus par rapport à la saison précédente”.
Aides à l’achat
Premières actions pour sortir de la crise : proposer de nouvelles aides à l’achat.
- La prime aux véhicules électriques est désormais de 7 000 €, tandis que le bonus écologique est toujours actuellement plafonné à 6 000 € pour les véhicules dont la valeur est inférieure à 45 000 €. Cette prime sera distribuée entre le 1er juin et le 31 décembre.
- Les entreprises peuvent, elles aussi, bénéficier de ce bonus : il passe pour elles de 3 000 à 5 000 €.
- Les véhicules hybrides rechargeables sont également concernés : une aide de 2 000 € maximum est prévu pour booster ces achats.
- Enfin, les copropriétés seront également soutenues dans l’installation de bornes de recharge électrique : 100 000 bornes devraient être déployées d’ici 2021, une date butoir raccourcie d’un an (d’ici 2022 initialement).
Prime à la conversion
Désormais, tout particulier passant d’un véhicule polluant diesel ou essence à un véhicule propre, neuf ou d’occasion,sera aidé à hauteur de 3 000 € par l’Etat, et à hauteur de 5 000 € pour un véhicule électrique.
Pour en bénéficier, le particulier en question devra mettre à la casse une voiture essence datant d’avant 2006, ou un véhicule diesel d’avant 2011.
Bon à savoir cependant : cette prime ne sera valable que pour les premiers 200 000 véhicules achetés via ce dispositif, et ce depuis le 1er juin.
Les objectifs sont multiples : inciter les automobilistes à acheter des voitures neuves afin d’écouler une partie de 400 000 véhicules (500 000 d’ici fin juin) invendus à ce jour. Le tout en boostant les ventes de modèles électriques.
Les trois quarts des français y seront éligibles, car il suffit d’avoir un revenu fiscal de référence inférieur à 18 000 €.
Des investissements en échange de relocalisation
Pour « sauver » le secteur, l’Etat a également annoncé la création d’un fond d’investissement de 600 millions d’euros : 400 000 € de contribution pour la France qui seront complétés par les groupes automobiles français.
Emmanuel Macron a précisé que 150 millions d’euros issus de ce fond seront investis dans la recherche et l’innovation, dès 2021.
Mais au total, l’Etat apportera une aide de plus de 8 milliards d’euros au secteur automobile.
Le premier milliard a pour but de stimuler la relance à court terme, et de financer les aides précédemment détaillées.
Cependant, en échange de ces lourds investissements, le Président a clairement dit attendre que les constructeurs relocalisent.
Le groupe PSA (Peugeot, Citroën, Opel) doit notamment augmenter sa production françaises de véhicules hybrides et électriques. Quant à Renault, il est attendu que l’entreprise triple la production de voitures électriques.
Avec un objectif de production de plus d’un millions de véhicules « propres » d’ici 2025, la France souhaite, et doit vraiment se placer en première nation productrice de véhicules propres en Europe. Affaire à suivre…
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© Crédit photo : Ludovic Marin / Pool